Le travail de Ji-Youn Lee aborde la question du transfert de matière. L’artiste active un principe de circulation permanent entre l’espace du dehors et celui du dedans. Les objets sculpturaux qu’elle présente dans la galerie sont, à un moment donné, transférés à l’extérieur posant la question du statut de l’objet en fonction du lieu dans lequel il se trouve.

Simone Frangi

Engrammes, la mémoire de la matière
20 sept. 2012

http://www.paris-art.com/interview-artiste/engrammes-la-memoire-de-la-matiere/frangi-simone/502.html#haut

 

 


Présenté sous la forme d'un workshop élargi, Engrammes propose une réflexion sur la notion de trace. Au travers d'un corpus d'œuvres réalisées spécifiquement pour l'exposition, le projet aborde la question de la mémoire de la matière en prenant comme principe de base la théorie comme forme d'action.
Ji-Youn Lee, avec Cadeau n°32, expose un paquet de tissu minutieusement noué. La matière première provient de chutes de tissu. Ici exposé proprement, déposé sur une étagère prenant sa base sur un mur immaculé, l'objet peut à tout moment être déplacé dans l'espace public, selon un protocole établi par l'artiste. Une fois à l'extérieur de la galerie, le cadeau de Ji-Youn Lee revêt une nouvelle dimension et se voit conférer un nouveau statut. La prééminence de la matière sur l'intention artistique offre une formidable opportunité aux spectateurs pour penser le statut de l'oeuvre, entre l'intérieur et l'extérieur de la galerie.

Florent Jumel

http://www.paris-art.com/marche-art/engrammes/derrien-pierre-di-pietro-alessandro/7781.html

 

 

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